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Les États-Unis du Monde et la Fondazione Mediterraneo rendent hommage à Abdelwahed Radi, l'homme qui a vécu le Maroc

Les États-Unis du Monde et la Fondazione Mediterraneo ont rendu hommage à Abdelwahed Radi, décédé le dimanche 26 mars 2023 dans une clinique parisienne.
Très ému, Michele Capasso, président de la Fondazione Mediterraneo et secrétaire général des États-Unis du Monde, a rappelé les moments les plus marquants d'une amitié fraternelle qui a duré plus de 25 ans.
"Abdelwahed Radi a eu une vie riche. Homme politique comme nul autre au Maroc, il a été une figure de proue de l'histoire moderne du pays. Le nombre de personnalités présentes à ses funérailles au cimetière des Chouhadas à Rabat, deux jours après son décès, suffit à illustrer sa stature. Parmi elles, le prince héritier Moulay El Hassan lui-même et le prince Moulay Rachid", a déclaré Michele Capasso.
Mais aussi le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami. Sans oublier ses compagnons de lutte au sein de l'Union socialiste des forces populaires (USFP), parti dont il a été le premier secrétaire de novembre 2008 à décembre 2012, après en avoir été l'un des fondateurs au milieu des années 1970.
L'ensemble de la classe politique nationale est représentée à ses funérailles, y compris les islamistes en la personne du secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD) et ancien chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane. Dans un message adressé à la famille, le roi Mohammed VI a exprimé ses "condoléances les plus attristées" et a souligné le "parcours humain et politique" de Abdelwahed Radi ainsi que sa "sincérité et son abnégation à servir le pays et à défendre constamment les causes justes de la nation".
Il a également salué les "grandes qualités d'homme d'État" du défunt.
Lorsque le roi Hassan II l'a nommé secrétaire général de l'Union arabo-africaine (UAA) en août 1984, en accord avec Gheddafi, il a déclaré à Radi : "Je t'ai choisi parce que tu es flexible mais intransigeant sur les principes". Il faut dire que Radi connaissait le défunt roi depuis sa prime jeunesse, lors de la construction de la route de l'Unité en 1957. Les deux hommes sont restés très proches, même en période d'opposition entre le Palais et l'USFP. En fin de compte, Radi n'aura pas fait grand-chose avec un seul livre pour raconter son histoire. Mais en tout cas, il l'aura vécue pleinement. Comme le Maroc.

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